Les faits du jour |
7 Juillet 2002
J'ai passé mon temps à glisser vers Hervé (duvet nylon
sur matelas nylon = savonnette). Très froid cette nuit, mais bon
duvet. Celui de Pascale est visiblement un peu juste. J'apprécie
aussi le tee-shirt en soie.
- 5h: J'ai réveillé Dédé (mais il est où,
Dédé?) , Robert et Dudule au lieu de Erwan et Zézette
( ils avaient la même tente qu'eux!!). Ce groupe là aussi est
baptisé.
- Nous partons à 6h30 par un temps superbe. Lente montée
dans la forêt, puis petite descente vers un ruisseau, à
l'ombre. On attaque la montée à l'ombre, le soleil nous
rattrape à la moitié, sur de grandes plaques rocheuses et
des pierriers.
- Arrivée au col à 9h30. Superbe. On voit Calvi, un NGV
qui file sur l'eau, mais aussi.... les Alpes; ce sera la seule fois où
le ciel sera assez clair pour nous le permettre. Nous mangeons, les "d'Amiens"
nous doublent (mode par défaut)
- On repart, longue traversée jusqu'à un petit
col avec passage d'escalade. Le soleil tape. Longue descente.
Le sentier est glissant. Alternances de crêtes et d'arêtes
avec des passages délicats. Laulau a du mal.
- Arrivée à un col avant la "descente qui tue". Le sentier
est défoncé par les passages répétés
des randonneurs. Pierres, glissades, sauts, tout cela, sans un poil d'ombre.
Hervé est devant, les autres très loin derrière,j'essaie
donc de le rattraper, car je n'ai plus d'eau. Je n'y arrive pas. À
15h , ça ne va pas très bien.
- J'arrive au refuge de Carozzu à 15h15 en sale état.
Je titube, le sang bat dans mes lèvres, il me faut une bonne heure
pour retrouver une bonne mine. Conclusion: on s'arrête quand on
est fatigué, j'ai oublié ce principe simple en essayant de
rattraper Hervé.
- Sans les bâtons, je n'aurais pas pu faire cette descente, ils
ont épargné mes genoux et m'ont évité des ampoules.
- Après un bon repas, une douche (très froide), tout
va mieux pour attaquer demain.
Faits marquants:
- Deux gars ont doublé l'étape, mais .... ils ne savent
pas monter leur tente.
- Zézette a revu un lapin rose et est tombée, mais
sur le "luquece".
- 1er lyophilisés: ca se mange les "D'Amiens" sont arrivés
avant nous
- PAA et Pascale sont au même "club" qu'Hervé ( ça
doit être la partouze dans la tente)
Demain, réveil à 5h, départ à 6h, sauf que :
- Dédé, Robert et Dudule parlent tout fort . Je gueule
= silence
- Aussitôt, les deux randonneurs arrivés tard se comportent
comme s'il était 17h. Je gueule = silence
- Les italiens de la tente à côté prennent
le relais. Je gueule = silence.
- On finira par s'endormir au son des oiseaux.
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