19 Juillet 2002
4h30 Réveil et 5h30, départ... à l'heure prévue
et les premiers !
les bip-bip, qui sont levés aussi, nous expliquent,que, non, il ne
vont pas Conca. Ils remontent en haut de l'Incudine, parce que hier, ils n'ont
rien vu, à cause des nuages : Sidérant!
- Je prends 20 kgs après le GR20
- Je fonde une secte après le GR20 (celle des branle-totoche)
- Je fais le GR20 avec SAS et j'ai mal au cul
- Jefais le GR20 avec Nicolas Hulot
- Je fais le GR20 en sarong, pour provoquer des plantations
chez tous les mecs du groupe.
On "explose" le topo en 4H10 au lieu de 4h40
Bavella:
- choc ! plein de voitures et de gens, odeur de gasoil.
- choc !! petit déjeuner avec jus d'orange.
On assiste au ballet des voitures qui se garent le plusprès possible
du départ des randonnées, pour ... marcher moins. Le mars est
à 1.5 euros: record battu.
Départ vers Paliri à 10H36.
Longue descente dans le silence ( plus de voitures!) et la foret, à
l'abri des arbres, avec vue sur les aiguilles, puis montée régulière
, mais forte.
Traversée vers Paliri, petit coin de paradis, mais on ne peut pas rester,
on doit avancer, hélas.
Après une heure de marche,
une autre montée, d'enfer (Raide +
chaleur forte)
et d'un coup, on débouche sur une autre paysage. Le ocntraste est saisissant.
Grandes plaques de pierre , toute rondes, dos de baleines,
voire "limaces fossilisées", mais tout cela désespérément
sec. Pas de torrent, pas d'eau . On mange vers 12h à l'ombre, mais
pas de vent.
Passent 3 flamands vers le Nord, 2 francais vers le sud. C'est trés
désert. Redémarrage vers 12h45. La fatigue commence à
se faire sentir, les douleurs aux pieds aussi.
Paysages de western spaghetti. A certains endroits, on l'a l'impression d'être
dans un décor de studio, tellement tout est propre et " bien rangé".
Pierres
quasi cubiques entassées, petit chemin sablonneux serpentant entre
les blocs. Mais ou sont les indiens ?
On s'arrète au torrent des Pinzutu. Concours de T-shirt mouillé,
emporté haut la main par moi, puisque je suis le seul à le faire.
Montée cool, mais dure, au soleil et enfin, longue, longue traversée
vers la Bocca d'Usciolu. Ca y est !
Conca est en vue.
30 minutes plus tard, soit vers 18h15, après 12h45 de marche, hervé
peut s'acheter des cigarettes, moi, des fruits, et on s'installe au refuge.
menu, douches, retour à la civilisation.
Faits marquants:
- je demande à " petits pères s'il y a une pharmacie
à Conca. Ils me répondent que non, mais précisent qu'il
y a une boucherie, que mes boutons, c'est rien, ca va partir, je suis douillet.
(A l'heure ou j'ecris, 15 jours après, j'ai encore quelques démangeaisons
le soir)
- je pars dans la mauvaise direction après cela. Il
a pété un boulon votre copain, s'exclament les petits pères.
- zezette déclare qu'elle ira plus jamais à
le col
- il faut dire bonjour à michel de la part des bip-bip
( mais il n'est déja plus là) Michel, si tu lis cela, la commission
est faite !
- la douche chaude est froide.
Au camping, pas de cousin-cousine, pas de "d'amiens", pas de "p'tits militaires".
Déception. Mais plus de béarnais !
Repas: camembert roti, saute de veaux aux olives, tatin. Divin, Zezette voit
des amandes dans l'arbre au dessus de nous et dit: Oh, des olives!
à 9h, je ronfle. Mauvaise nuit, trop de démangeaisons.
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