12 Juillet 2002
Départ à 6h20. Nuit froide. les flamands
dorment encore avec plein de militaires qui gambadent autour. Ce n'est
pas bien, mais ça nous fait plaisir.
Montée longue et dure, à l'ombre.
Nous sommes doublés par deux pelotons de militaires,
qui nous proposent de nous réserver 3 places à Pietra-Piana.
On le redouble plus tard et on leur propose de leur réserver 50 places.
Arrivée à la brèche de Capitello vers 9h. Les militaires
sont là, on bavasse.
Un ado repart avec son père et dit au capitaine "C'est
pire que l'armée, je peux venir avec vous ?".
Une jeune femme arrive en disant à la cantonnade
"Ça va?" Zezette arme son luger et la descend
froidement.
Commentaires d'un des soldats: Aujourd'hui, c'est les vacances,
cette rando. On n'a pas nos armes, les sacs ne font que 25 kgs au lieu des
40 habituels.
Descente lente, car passages nombreux de petite escalade
et Laurence flippe. On déjeune en face de la brèche, à
la Bocca Di Soglio. Vu d'ici, on a l'impression que la brèche est
un mur. On regrimpe encore, en 4 interminables sauts. Enfin la
descente, lente d'abord, puis très abrupte, pendant au moins 30
minutes (400m) , vers le refuge. Je pars devant réserver des places
et je le fais en 15 minutes, juste à temps. Les militaires ont tout
pris.
Faits marquants:
- Les semelles MAc Gyver ont explosé, la semelle
des chaussures n'a plus de crampons. Heureusement, Michel me prête
sa paire de basket North Face, qui lui servent le soir. Ca ne tient pas
la cheville, mais c'est mieux que ce qui me reste. je lui passe ma paire
de tongs en cuir.
- Les bip-bip partent au Monte Rotondo quand on arrive
!
- Erwan et Zezette nous paie un bon gâteau. On évite
au maximum les achats dans ce refuge. Pain de mie 400 grs: 8 euros
!
- Les bip-bip rentrent à 20h30.
- un groupe de jeunes arrivent à 21h et gueulent
comme des veaux. Il faut les calmer pour pouvoir dormir.
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