14 Juillet 2002

Il pleut au réveil. On déjeune sous la tente 3 places. Les militaires sont trempés. Tout le monde se lève tard. A 8h, on est encore sur place. Les partisans du "par les cretes" discutent avec les partisans du "par la vallée". Si les sommets sont clairs, la vallée est noire. Et c'est l'inverse 15 minutes plus tard.  

Nous, on part par la vallée. Nous dépassons les militaires (sous leurs applaudissements, car c'est nous qui avons convaincu leur sergent que c'était mieux par la vallée. C'est aussi plus court) L'un d'eux nous souhaitent une "bonne continuité": c'est une solution. 

Descente en compagnie des "d'Amiens", de cousin-cousine. Je fais quelques pas de tcha-tcha-tcha avec Hervé. J'ai 4,5/10. Au passage, on voit les petits rots de l'apéro. 

On croise des randonneurs qui monteront vers Nonda, malgré nos mises en garde. Chemin forestier tranquille, celui de Manganellu, mais le chemin est certainement plus joli en bas, le long du torrent. Florence a mal au genou et je lui passe mes bâtons et une genouillère.

On arrive à Canaglia ou un groupe, qui part vers le Nord, est en train d'être déposé par deux camionnettes. On profite de la navette de Pierrot, qui emmène Hervé, Erwan, zezette et moi pour 10 euros à Tattone. Les autres font le GR, sous la pluie qui recommence, avec leurs sacs et le sourire, s'il vous plaît.
A la gare, on retrouve, pour la dernière fois, les militaires. Lonzo sous la pluie. Les 5 autres arrivent 15 minutes avant le train qui va nous déposer à Vizzavona. Lionel a perdu ses belles lunettes dans le trajet sous la pluie. Les p'tits militaires arrivent aussi. Les "d'Amiens" vont à Vizzavona à pied.

Cousin-Cousine + D'amiens = tafioles. Ils vont coucher au refuge !! Nous, on se place au dessus de la gare et on sèche nos affaires comme on peut. Quelques courses (dans la gare/épicerie/bar/ restaurant) dans un épicerie qui a tout ce qu'il faut pour un randonneur et c'est à un prix raisonnable. L'accueil est chaleureux. Ce soir, resto (celui du chef de gare). La tente de Laurence et Éric est là.

• Je fais le GR en train et camionnette
• Je fais le Gr sur route bitumée.

Laulau et Eric sont là. Sans chaussures, car un dimanche 14 Juillet, c'est pas facile de trouver un magasin ouvert. Ils ont passé leur temps à chercher un fax pour autorise les grands parents qui gardent leur petit Erwan à lui faire subir une paracentèse. Incidemment, on apprend que l'on a tiré sur Chirac. Ça nous semble très, très loin. Je téléphone à Rennes. Ma laurence à moi a eu son bac. Ouf !

On a croisé une colo de gamins sous la pluie, sans rien pour se protéger, sans adultes avec eux ! J'ai trouvé une tong gauche pour Hervé, dont la tong gauche vient juste de rendre l'âme.

Resto du chef de gare: ils ont tout compris. Bon , copieux, simple, pas cher ( 15 euros). Jérémy prend une entrecôte frites/frites. Ambiance très joyeuse? Ça cause, ça rigole. A 21h, on n'est pas encore au dessert. Record battu. Carine veut faire tous les GR les plus durs du monde: le GR20, c'est de la gnognotte ! Elle préfère le GR "vin".

Depuis que zezette a rêvé que Erwan partait avec Florence, Florence a décidé de "longer" Lionel. Florence allume une cigarette. Lionel se tourne vers moi et le dit : Attention ! Le serveur essaie désespérément de prendre notre commande, mais Carine et Florence sont déchaînées et rigolent toutes seules. 

• Je fais le GR bourrée ( Carine + flo).
• Je fais cul sec sur le GR (flo).
• Je touche le fond sur le GR (Flo+ carine)
• je préfère quand y'a des poils (lionel).

Coucher vers 11h. La pluie tombe drue peu après. Vers minuit, rafale de pistolet automatique: le chef de gare fête le bac pro de sa fille ! je dors mal ( démangeaisons violentes sur les bras et les jambes). Les autres dorment bien, vu ce qu'ils ont bu !

Faits marquants:

•  Les bip-bip sont là, mais au refuge. Bip-bip = tafioles.
• Zezette a révé que Erwan partait avec Florence.
• J'apprends à bourrer aussi mon sac de couchage